Exploitée par des sociétés du monde entier, la marque « Saint-Tropez » fait depuis peu l’objet d’une protection très rapprochée. Mais la ville n’a qu’une emprise partielle sur son nom. (Photo Dylan Meiffret)
Enregistrée en 1992 auprès de l’INPI, et placée sous les ailes d’un cabinet parisien la marque est devenue synonyme de dividendes et de revenus substantiels pour la commune
Enregistrée en 1992 auprès de l’INPI, et placée sous les ailes d’un cabinet parisien la marque est devenue synonyme de dividendes et de revenus substantiels pour la commune
Saint-Tropez. Ses stars, son petit port de pêche, sa gendarmerie, la place des Lices. Ces images ont, et continuent, de faire le tour du globe.
Ainsi, à l’instar de B.B, choyée par Lancel, le village est devenu l’équivalent d’une marque. Un nom, synonyme de dividendes. Le succès de « Sous le soleil », en est l’exemple type.
Rebaptisée et diffusée dans plus de cent pays, la série aurait rapporté, à elle seule, un demi-million d’euros à la ville. Plus juteux, encore : le contrat signé avec Kappa, pour les « Voiles de Saint-Tropez », lui assurant, jusqu’en 2015, un revenu « minimum » annuel de 200000 euros.
Ou bien, l’accord conclu avec la société suisse Tex-Flying (30 % du chiffre d’affaires, versé sous forme de royalties), dirigée par Marie-Vincente Latecoère, dans le cadre des « Ailes de Saint-Tropez ».