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Le jeudi 29 mars 2007
Anne Desjardins
Le Soleil
Collaboration spéciale
Une grande première : l’île d’Orléans verra le nom de son territoire protégé par la marque de certification Savoir-faire île d’Orléans.
L’idée a été développée par un comité de démarrage composé de représentants de l’Union des producteurs agricoles (UPA), du Centre local de développement (CLD) de l’île d’Orléans et de la Chambre de commerce locale, qui a planché pendant deux ans sur le projet.
L’annonce en a été faite hier à l’Auberge du Canard huppé, en présence de Laurent Pellerin, président de l’UPA, de producteurs et de gens du milieu de l’hôtellerie et de la restauration. Le but est limpide : protéger non seulement des produits et services, mais aussi un savoir-faire identifié à cette région très populaire sur les plans touristique autant qu’agroalimentaire.
Daniel Pouliot, président du comité de démarrage de la certification Savoir-faire île d’Orléans, présente le logo qui marquera les produits provenant de l’île.
Photo Le Soleil, Patrice Laroche
« Des fraises de l’île d’Orléans disponibles à Montréal au début juin, on en a vu souvent parce que c’est une image de marque vendeuse, alors qu’à l’île, ça n’existe pas », raille le producteur maraîcher Daniel Pouliot, président du comité de démarrage de la certification Savoir-faire île d’Orléans.
Au départ, le comité voulait se lancer dans la création d’une appellation d’origine, comme pour l’agneau de Charlevoix. « Mais on s’est vite rendu compte que notre désir de protéger l’ensemble de notre région, autant le territoire que le savoir-faire, nous empêchait de recourir à ce système et qu’il fallait opter pour une certification régie par l’Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC) plutôt que pour une marque de commerce. »
C’est le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) qui va apporter son expertise au comité de certification Savoir-faire île d’Orléans pour créer quatre cahiers de charges différents qui couvriront tous les secteurs : production agricole, produits transformés, services, arts et culture.
Une première au Canada
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