www.web-agri.fr
Publié le 28/06/2007
Le 20 juin denier, Génoé, Urcéo, Midatest et Ualc ont annoncé officiellement le lancement de leur marque commune pour la génétique Holstein, Normande et Pie rouge des plaines : Créavia.
Thomas Krychowski (directeur Urcéo), Armel Plouzeau (président Génoé), Jean Pierre Mourocq (président Urcéo) et Thierry Simon (directeur Génoé), lors de la présentation de Créavia à la presse. (© DR)
"Parler du schéma Génoé Midatest Urcéo Ualc était long, fastidieux, et réducteur face à l’étendu de travail en commun réalisé" souligne les 4 partenaires à travers un communiqué commun. Ces 4 unités de sélection partageaient déjà l’ensemble des semences de leurs taureaux, mutualisaient l’ensemble de leurs ventes de semence et achetaient déjà les ressources génétiques extérieures en commun.
"C’est pourquoi Créavia a été créée. Pour être plus claire et exprimer de façon plus lisible l’effort de création génétique réalisé. Cette marque symbolise la force d’une organisation qui représente 40 % du marché français.
Elle symbolise aussi une philosophie commune, celle d’être un créateur, acteur de la construction génétique plutôt qu’un simple consommateur dépendant de sources étrangères.
Enfin elle symbolise un objectif commun, celui de créer des animaux en race Prim’Holstein, Normande et Pie Rouge des Plaines avec le meilleur compromis de productivité, de santé, et de facilité du travail de leurs éleveurs."
Tous les taureaux laitiers créés par ces entreprises de sélection sont donc maintenant identifiés sous la marque Créavia.
Créateur de génétique
Ce communiqué insiste sur la notion de « Créateur de génétique ». « Etre créateur de génétique c’est être indépendant et pouvoir décider soit même de l’orientation de la sélection et de ce fait de ne pas s’éloigner des besoins du terrain » assure les promoteurs de Créavia.
Et de poursuivre : « Etre un simple distributeur c’est être dépendant de ses fournisseurs pour le prix de ses produits. Au final c’est le client ou l’adhérent qui est dépendant de firmes étrangères et il n’est pas rare qu’il le paie cher. Alors qu’être créateur c’est maîtriser le coût de ses produits et faire barrage à une dépendance extérieure tout en ne dégradant pas bien au contraire la qualité des produits distribués."
Lire la suite de l'article