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  • Les marques françaises sauvées par le luxe

    Une petite nouvelle, Lancôme, et huit habituées dont un seul poids lourd : Louis Vuitton (16e). La relative faiblesse de la présence de la France dans le haut du panier traduit la difficulté de nos marques à devenir globales.

    Neuf sur 100. L'Hexagone parvient à placer neuf de ses fleurons dans le classement des cent marques les plus puissantes du monde. C'est bien. Sauf qu'une fois encore, ce sont les marques du luxe, les Louis Vuitton, Chanel, Hermès, Cartier et Lancôme — un nouvel entrant — qui défendent ses couleurs aux côtés de L'Oréal, Danone, Axa et Moët & Chandon. À noter que Hennessy, victime de la panne du secteur des boissons alcoolisées, notamment du marché asiatique du cognac, sort du classement.

    Faut-il en déduire, qu'en dehors le luxe, les grandes marques françaises peinent à acquérir un statut de marques milliardaires ? Non, bien sûr. La méthodologie de l'étude est sévère et exclut de facto celles qui n'ont pas encore pris pied sur au moins trois continents (voir entretien ci-contre). « Les marques ne naissent pas globales, elles le deviennent en suivant une courbe d'apprentissage », analyse Jean-Baptiste Danet, président d'Interbrand Europe.

    Reste que cette moindre représentativité traduit également certaines faiblesses. « Avant d'être des marques de poids, en chiffre d'affaires, nos grandes marques sont majoritairement des marques d'image. Par ailleurs, notre culture est encore très orientée vers le moyen de gamme. Nous créons donc moins de valeur, ce qui nous pénalise au niveau mondial », avance Georges Lewi, spécialiste des marques et directeur du BEC, Centre européen de la marque. Une culture du moyen de gamme doublée d'une timidité certaine en matière de diversification, il n'en faut guère plus pour limiter l'envol des prétendantes à la globalisation. « Les marques françaises semblent ne pas avoir compris que le monde est entré dans une logique « obamanienne » où le mouvement crée le succès. Elles pensent encore que le public leur en voudra si elles font des bêtises, alors que c'est l'inaction qui est sanctionnée », insiste l'expert en branding.

    L'extension fait peur

    Timorées, voire frileuses, les marques françaises, à l'inverse d'Apple, n'osent pas encore se lancer dans des politiques d'extension qui leur permettraient pourtant d'aborder de nouveaux marchés avec une certaine légitimité. Un exercice dans lequel excellent L'Oréal ou encore Danone dont les résultats, en cette année de crise, sont plus qu'honorables. Avec une progression de sa valeur de 10 %, Danone, malgré ses déboires chinois et son conflit avec son ex-partenaire Wahaha, fait ainsi partie des rares marques dont la valeur progresse de plus de 10 %.

    R. M.

  • best global brands Interbrand 2009 ranking

  • Un norvégien adopte un nom de 62 lettres

    www.nouvelobs.com

    Andreas
    Jankov, un fan de cinéma norvégien, porte maintenant le nom de Julius Andreas Gimli Arn MacGyver Chewbacka Highlander Elessar-Jankov.

    U
    n norvégien, Andreas Jankov, a choisi de changer de nom, d'après le huffingtonpost. Mais ce chauffeur de bus fan de cinéma n'a pas fait dans la simplicité.

    Son nouveau nom officiel est maintenant Julius Andreas Gimli Arn MacGyver Chewbacka Highlander Elessar-Jankov. Ce patronyme fait référence à plusieurs films et personnages.

    Du Seigneur des Anneaux à MacGyver

    Julius est le nom d'un chimpanzé célèbre du zoo de Kristiansand, en Norvège.

    Gimli fait référence à l'un des personnages principaux du Seigneur des Anneaux, un nain.

    Arn est un film de chevaliers célèbre dans le pays.

    MacGyver fait bien sur référence au personnage de la série éponyme incarné par Richard Dean Anderson.

    Chewbacka est un hommage au compagnon poilu de Han Solo dans Star wars.

    Highlander se rapporte au film américain de Russell Mulcahy retraçant l'histoire d'immortels s'entretuant et Elessar est une autre référence au Seigneur des Anneaux.

    "Je réfléchissais à ce nom depuis trois ans et il a été approuvé en janvier", a-t-il déclaré. Apparement, il a du laisser de côté "highlander" pour sa carte de crédit et son passeport car sinon son nom aurait été trop long. Le patronyme comporte tout de même 62 lettres