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dior

  • Quand les grandes marques font leur cinéma

    www.lesechos.fr


    Coup sur coup, David Lynch et Martin Scorsese viennent de réaliser deux ovnis publicitaires, respectivement pour Dior et pour Chanel. En faisant appel à des réalisateurs stars, les marques de luxe cherchent à s'approprier un territoire chargé d'imaginaire.


    Le premier se déroule à New York, au son du « She Said Yeah », des Stones, et est signé Martin Scorsese, qui y a insufflé la brusquerie de son style et son rythme haché.

    Le second, conçu par David Lynch, met en scène Shanghai dans des volutes de fumée bleue et déroule un scénario où le rêve et la réalité se chevauchent en permanence.


    Ces deux films publicitaires partagent un point commun : la star est moins le produit que le réalisateur et l'ambiance qu'il apporte.


    Aucune mention, dans le film de Scorsese qui sera diffusé dans quelques mois à la télévision (via des spots de 60, 45 et 30 secondes), en cinéma et dans la presse, du nouveau jus masculin de Chanel, « Bleu », lancé à la mi-août. Sinon dans le plan final, comme un point d'exclamation...

    C'est-à-dire tout juste après que Gaspard Ulliel, égérie masculine du parfum, jouant son propre rôle de jeune acteur prometteur, ait brutalement renversé la table d'une conférence de presse, pour signifier son refus des conventions.


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