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  • Mattel : l'image de marque encore préservée

    http://www.usinenouvelle.com/article/mattel-l-image-de-marque-encore-preservee.N20327
    Propos recueillis par Claire Bader - @ Rédaction L'Usine Nouvelle - 05/09/2007

    Pour la 3e fois en quelques semaines, le fabricant américain a annoncé aujourd'hui un rappel massif de jouets chinois potentiellement dangereux.

    Sébastien Franco, chef de secteur au magasin Toys'r'us de La Défense à Paris (le troisième plus grand au monde), revient sur les conséquences de ces retraits.

    Encore aujourd'hui, Mattel a du rappeler plus de 800 000 jouets « à risques ». Comment gérez-vous ces rappels et les retours qui s'en suivent ?

    Sébastien Franco. Depuis fin juillet, nous avons dû enlever une trentaine de références de la vente, par sécurité plus qu'autre chose. A chaque fois, dès que Mattel nous informe, nous retirons tous les produits potentiellement concernés des rayons.

    Avant même de vérifier si les dates de fabrication des lots correspondent à celles des jouets incriminés. Ensuite, nous recevons un représentant de Mattel qui s'assure que les retraits ont bien été opérés. Quant aux retours, c'est le fabricant qui s'en occupe : le client inquiet n'a qu'à contacter Mattel pour savoir si son achat est concerné par le rappel. Si c'est le cas, il est remplacé.

    Les consommateurs commencent-ils à « bouder » la marque Mattel ?
    Absolument pas. Nous n'avons constaté aucune baisse significative des ventes de produits Mattel depuis le début de l'« affaire », fin juillet. Les clients posent des questions mais ils ne paniquent pas : dans le pire des cas, ils reportent leur achat d'un jouet Mattel vers un autre. Apparemment, pour l'instant, l'image de marque du fabricant semble encore préservée.

    A l'approche de Noël, vous ne craignez pas que ces affaires successives vous nuisent?
    C'est un risque. Au moment des fêtes, quand les clients vont acheter en masse, ils préféreront peut-être éviter les jouets Mattel. Cette réaction porterait préjudice au fabricant et donc à nous puisque nos engagements commerciaux envers lui sont déjà signés depuis plusieurs mois. Le risque, c'est de ne pas réussir à écouler les stocks et de ne pas atteindre les objectifs de vente fixés par la licence que nous avons avec Mattel.